Kęstutis Budrys à Copenhague : la seule façon d’avancer vers la paix est de briser les mécanismes de financement de la guerre de l’agresseurActivité du ministreRelations[...]

Le 30 septembre, réunis dans la capitale du Danemark, pays actuellement à la présidence du Conseil de l'UE, les ministres des Affaires étrangères de l'UE ont abordé lors de discussions informelles l'utilisation des avoirs russes gelés pour soutenir l'Ukraine, le renforcement des sanctions contre la Russie, la lutte contre la flotte fantôme, les garanties de sécurité et le soutien à l'Ukraine.

Lors des discussions informelles à Copenhague, le ministre des Affaires étrangères par intérim Kęstutis Budrys a présenté les propositions de la Lituanie sur l'utilisation des avoirs gelés de la Banque centrale russe pour l'Ukraine, le 19^e paquet de sanctions et l'ouverture des négociations sur l'adhésion de l'Ukraine à l'UE.

« La seule façon d'avancer est non seulement de maintenir mais aussi d'accroître la pression sur la Russie en brisant ses mécanismes de financement de la guerre. Cela ne sera possible qu'en renforçant les sanctions sur les secteurs stratégiques russes par lesquels le Kremlin finance son agression : les exportations de gaz et de pétrole, la flotte fantôme, le secteur bancaire et financier, et d'autres secteurs qui renforcent les capacités militaires de l'agresseur », a déclaré le ministre.

La proposition de la Lituanie pour le 19^e paquet de sanctions de l'UE comprend une interdiction complète des exportations des produits à double usage et à haute technologie vers la Russie. Elle propose de nouvelles réductions du prix mondial du pétrole, des sanctions contre les quatre principales compagnies pétrolières et gazières (Lukoil, Rosneft, Gazprom et Novotek), toutes les banques russes, les navires restants de la « flotte fantôme », des restrictions sur leurs services de chargement et l'accès au cloud numérique, une interdiction de toute coopération avec la Russie en matière de recherche, ainsi que d'autres mesures.

La réunion a également porté sur le rôle de l'UE dans la fourniture de garanties de sécurité à l'Ukraine. L'un des éléments essentiels est une armée ukrainienne forte et bien entraînée, à laquelle les missions de formation militaire de l'Union européenne peuvent contribuer.

Selon le ministre, l'adhésion de l'Ukraine à l'Union européenne est la garantie de sécurité la plus forte que l'Europe puisse offrir. Il est donc nécessaire d'ouvrir sans délai la première série de chapitres de négociation et les chapitres restants d'ici la fin de l'année, et de fixer à 2030 l'année cible pour une adhésion de l'Ukraine à l'UE.

Les ministres des Affaires étrangères de l'UE ont également discuté de la situation au Proche-Orient, de la situation humanitaire dans la bande de Gaza, du processus décisionnel de l'UE et de la possibilité d'appliquer la majorité qualifiée pour les décisions relatives à la politique étrangère et de sécurité commune.