09/10/2025 | Press release | Distributed by Public on 09/11/2025 05:09
Des progrès sont réalisés là où ils sont le plus nécessaires, les pays à faible revenu ayant augmenté de 60 % le nombre d'enfants bénéficiant de repas scolaires au cours des deux dernières années seulement. L'Afrique est en tête de cette progression, avec 20 millions d'enfants africains supplémentaires désormais nourris grâce à des programmes nationaux de repas scolaires, des progrès notables ayant été réalisés au Kenya, à Madagascar, en Éthiopie et au Rwanda.
Cette réussite rare dans le domaine du développement est menée par les gouvernements du monde entier, motivés par des preuves solides que les programmes nationaux de repas scolaires non seulement favorisent le bien-être des enfants, mais ont également des avantages considérables pour les petits agriculteurs et l'emploi local, tout en encourageant des régimes alimentaires respectueux de la planète et en réduisant les émissions de carbone.
« Les repas scolaires sont bien plus qu'une simple assiette de nourriture nutritive, aussi importante soit-elle. Pour les enfants vulnérables qui en bénéficient, ils constituent un moyen de sortir de la pauvreté et d'accéder à un monde nouveau d'apprentissage et d'opportunités », a déclaré Cindy McCain, directrice exécutive du PAM. « Les gouvernements du monde entier, en particulier dans les pays à faible et moyen revenu, font preuve d'un véritable leadership en donnant la priorité aux programmes de repas scolaires. Ces programmes se sont avérés être l'un des investissements les plus intelligents et les plus rentables pour améliorer la santé, l'éducation et la prospérité économique des générations futures à long terme. Le PAM est reconnaissant des partenariats transformateurs établis grâce à la Coalition pour les repas scolaires, et encourage encore plus de gouvernements à se joindre à ce mouvement mondial. »
Les investissements ont doublé en quatre ans
Selon le rapport, le financement mondial des repas scolaires a plus que doublé, passant de 43 milliards de dollars américains en 2020 à 84 milliards en 2024, 99 % de ce financement provenant désormais des budgets nationaux. Cette évolution marque un tournant majeur, les repas scolaires n'étant plus considérés comme un programme d'aide étrangère, mais comme une politique publique efficace susceptible de favoriser le développement national. Toutefois, le financement national est plus faible dans les pays à faible revenu, où les ressources sont limitées et les besoins sont les plus importants.
La croissance la plus rapide des programmes de repas scolaires est observée dans les pays membres de la Coalition pour les repas scolaires, un réseau mondial dirigé par plus de 100 gouvernements et six organismes régionaux, hébergé par le PAM qui en assure le secrétariat, et soutenu par plus de 140 partenaires issus de tous les secteurs. Deux enfants sur trois nouvellement bénéficiaires de repas scolaires vivent dans des pays membres de la coalition. Le rapport souligne que la Coalition est saluée comme un modèle de multilatéralisme moderne et que, grâce à ses efforts, le nombre de pays ayant mis en place des politiques nationales en faveur des repas scolaires a presque doublé depuis 2020, passant de 56 à 107.
« Les gouvernements font preuve d'un véritable leadership à travers la Coalition pour l'alimentation scolaire, présidée par le Brésil, la Finlande et la France, et hébergée par le PAM, en investissant dans leurs enfants et leurs communautés », a déclaré Carmen Burbano, directrice du programme d'alimentation scolaire et de protection sociale du PAM et directrice du secrétariat de la Coalition pour l'alimentation scolaire hébergé par le PAM. « L'essor des programmes de repas scolaires financés par les États est un signe fort de ce qui est possible, même en période difficile. Mais dans les pays à faible revenu, où les besoins sont les plus grands, les progrès restent menacés par l'évolution de l'aide mondiale et l'insuffisance des ressources nationales. »
Le rapport est publié la semaine précédant le deuxième Sommet mondial de la Coalition pour les repas scolaires, qui se tiendra au Brésil les 18 et 19 septembre, où les dirigeants se réuniront pour faire le point sur les progrès accomplis et mobiliser de nouvelles actions.
Les repas scolaires peuvent contribuer à résoudre la « crise de l'apprentissage »
De nouvelles données publiées dans le rapport State of School Feeding Worldwide (État des lieux de l'alimentation scolaire dans le monde) montrent comment les repas scolaires peuvent contribuer à résoudre cette crise en améliorant les capacités d'apprentissage et les compétences cognitives, ainsi qu'en stimulant les résultats en mathématiques et en lecture. Si l'impact des repas scolaires sur la scolarisation et la rétention scolaire est démontré depuis longtemps, ce domaine de recherche émergent montre désormais que les repas scolaires sont également un moyen très rentable d'améliorer la qualité de l'éducation, souvent plus efficace que les interventions traditionnelles telles que la formation des enseignants ou l'introduction de technologies.
Progrès pour les populations et la planète
Au-delà de l'éducation, le rapport sur l'état des programmes alimentaires scolaires dans le monde souligne également l'impact intersectoriel considérable de ces programmes :
Les filles bénéficient davantage que les garçons des repas scolaires en termes d'éducation et de santé. Les femmes en tirent également des avantages similaires, car ces programmes leur permettent de s'émanciper économiquement en élargissant leur rôle dans les chaînes d'approvisionnement alimentaire et l'emploi communautaire, par exemple en tant que cuisinières dans les écoles.
Le rôle transformateur du PAM
Le rapport détaille également le rôle moteur du PAM dans le domaine des repas scolaires, qui illustre les solutions à long terme transformatrices mises en œuvre par l'agence alimentaire des Nations unies pour renforcer les capacités et la résilience nationales. Le PAM soutient actuellement les gouvernements à atteindre 139 millions d'enfants et fournit directement des repas scolaires à 21 millions d'entre eux. Au-delà de cela, le PAM met à profit son expertise opérationnelle en tant qu'intervenant d'urgence de première ligne, comme en Haïti, pour aider les gouvernements à renforcer leurs systèmes nationaux. En Arménie, au Bénin et en Irak, par exemple, le PAM a soutenu la transition des programmes de repas scolaires, qui sont passés d'une dépendance à l'égard du PAM pour leur mise en œuvre à une prise en charge nationale totale.
Note aux rédacteurs :
Photos haute résolution et vidéos de qualité professionnelle sur les programmes d'alimentation scolaire dans le monde :
o Album photo sur l'état de l'alimentation scolaire
o Vidéo sur l'état de l'alimentation scolaire
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Le Programme alimentaire mondial des Nations Unies est la plus grande organisation humanitaire au monde qui sauve des vies dans les situations d'urgence et utilise l'aide alimentaire pour ouvrir la voie à la paix, à la stabilité et à la prospérité pour les populations qui se remettent d'un conflit, d'une catastrophe ou des effets du changement climatique.
La Coalition pour l'alimentation scolaire est un réseau regroupant plus de 100 gouvernements, 6 organismes régionaux et plus de 140 partenaires engagés en faveur de l'alimentation scolaire. Elle mène des actions visant à améliorer et à développer de toute urgence les programmes d'alimentation scolaire afin de garantir que chaque enfant puisse bénéficier d'un repas sain et nutritif à l'école d'ici 2030.
Pour plus d'informations, rendez-vous sur : wfp.org/school-meals et schoolmealscoalition.org
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Découvrez les progrès récents des pays membres par rapport à leurs engagements nationaux - https://schoolmealscoalition.org/national-progress-reports
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