L'Équateur, fer de lance de la gouvernance migratoire avec son nouveau plan national de mise en œuvre du Pacte mondial pour les migrations

Genève, le 9 octobre 2025 - Le Réseau des Nations Unies sur les migrations et le gouvernement de l'Équateur ont réuni aujourd'hui les principaux pays, les donateurs et les partenaires du Pacte mondial pour des migrations sûres, ordonnées et régulières afin de discuter de sa mise en œuvre dans chaque pays à travers les différents plans nationaux.

Ce dialogue a permis de montrer que les pays ont besoin de coopération, de partenariats et d'un soutien ciblé pour renforcer la gouvernance des migrations. Ce forum précède le Forum d'examen des migrations internationales (IMRF) de 2026, au cours duquel les États membres examineront les progrès réalisés aux niveaux local, national, régional et mondial dans la mise en œuvre du Pacte mondial pour les migrations.

L'Équateur a présenté son plan national de mise en œuvre (2025-2029), qui établit le premier modèle national-local de gouvernance des migrations, en veillant à appliquer les stratégies nationales aux réalités des communautés locales.

« Le nouveau plan de l'Équateur est non seulement une étape importante pour le pays, mais aussi un modèle pour les autres », a déclaré Catalina Devandas, envoyée spéciale pour le Forum d'examen des migrations internationales. « En reliant les stratégies nationales aux réalités locales, ce plan rend la gouvernance des migrations plus pratique et plus inclusive, montrant comment les engagements mondiaux peuvent se traduire en actions qui répondent à la vie quotidienne des habitants. »

Élaboré à l'issue de larges consultations avec les institutions gouvernementales, la société civile, les autorités locales et les partenaires internationaux, ce plan s'articule autour de trois piliers : l'inclusion économique, l'inclusion sociale et la gouvernance des migrations. Il reprend 15 des 23 objectifs du Pacte mondial pour les migrations. L'Équateur rejoint ainsi d'autres pays pionniers en la matière tels que le Salvador, le Ghana, le Kenya, le Malawi et le Sri Lanka, qui montrent l'exemple en élaborant et en mettant en œuvre des plans nationaux.

L'événement a également abordé les progrès plus larges réalisés dans le cadre du mécanisme de renforcement des capacités, l'outil principal du GCM pour aider les pays à transformer leurs engagements en actions grâce à une assistance technique ciblée, un financement conjoint et un échange de connaissances. À ce jour, ce mécanisme a aidé plus de 50 États membres, dont plusieurs pays pionniers, à faire progresser leurs engagements au titre du GCM.

Les échanges d'aujourd'hui ont souligné que les plans nationaux sont essentiels pour progresser dans le cadre du GCM et pour améliorer la gouvernance des migrations dans la région. Le mécanisme de renforcement des capacités aide à transformer les engagements en résultats, à établir des partenariats et à garantir la responsabilité à tous les niveaux.

Notes aux rédacteurs

Adopté en 2018, le Pacte mondial sur les migrations est le premier accord intergouvernemental à traiter de manière exhaustive la question des migrations internationales. Il définit 23 objectifs visant à améliorer la gouvernance des migrations à l'échelle mondiale.

Le Plan national de mise en œuvre pour les migrations (2025-2029) de l'Équateur a été élaboré avec le soutien du Réseau des Nations Unies sur les migrations et le financement de l'Union européenne.

Les pays pionniers sont des États qui promeuvent et mettent en œuvre activement le GCM, en partageant leurs enseignements et leurs bonnes pratiques avec d'autres.

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