08/29/2025 | Press release | Archived content
La Namibie est l'un des pays les plus secs de l'Afrique : 92 % de son territoire est classé comme aride ou semi-aride. Ces dernières années, la Namibie a connu des précipitations irrégulières, des inondations et de graves sécheresses dues aux changements climatiques, ce qui a participé aux graves pénuries alimentaires.
Depuis 2020, par l'intermédiaire du Centre mixte, l'AIEA et l'Organisation des Nations Unies pour l'alimentation et l'agriculture (FAO) forment les agriculteurs du nord de la Namibie à arroser leurs champs plus efficacement. Les agriculteurs se servent des informations issues de l'association de plusieurs techniques nucléaires, par exemple des humidimètres à neutrons de rayons cosmiques, et des technologies d'irrigation permettant d'économiser l'eau, notamment l'irrigation au goutte-à-goutte et la collecte des eaux de pluie.
Grâce aux données sur l'humidité des sols recueillies en temps réel par des humidimètres à neutrons de rayons cosmiques et aux techniques connexes, les agriculteurs peuvent évaluer la teneur en eau dans les sols. Le système d'irrigation au goutte-à-goutte les aide à distribuer des quantités précises d'eau en fonction des besoins des végétaux.
Dans le cadre d'un projet de coopération technique de l'AIEA, des agriculteurs ont pu tirer parti de ces technologies pour réduire leur utilisation d'eau de 80 %. En outre, les rendements de certaines cultures (maïs, tomates et poivrons, par exemple) ont été améliorés de près de 70 %.
« L'intégration des techniques nucléaires aux pratiques d'irrigation intelligentes pourrait révolutionner l'aide aux agriculteurs », déclare Maliata Athon Wanga, responsable scientifique agricole au Ministère namibien de l'agriculture, de l'eau et de la réforme agraire. « Les humidimètres à neutrons de rayons cosmiques permettent de prendre des décisions fondées sur des données qui améliorent directement l'efficacité de l'utilisation de l'eau, ce qui renforce la sécurité alimentaire et la résilience climatique de notre population. »