Prime Minister of Hungary

09/16/2025 | Press release | Archived content

Discours de Viktor Orbán à l’inauguration de la piscine sportive Sipos Márton

Mesdames et Messieurs, bonjour !

Merci de me donner l'occasion d'être parmi vous aujourd'hui. Vous l'avez entendu : l'accouchement fut difficile, mais l'enfant est robuste et plein de vie. Le reste ? Oublions-le. Quand nous parvenons à mettre un terme à des affaires aussi compliquées, nous avons coutume de dire : « Ce qui fut, ce qui sera : Fidesz, voilà ! » Je dis cela parce que nous connaissons bien la liste des souhaits d'István, et János Lázár y travaille déjà. Ce n'est pas un hasard si, malgré des circonstances tumultueuses, nous avons réussi à construire cette piscine ici, à Szekszárd. Le ministre János Lázár et moi-même venons de province, et nous savons parfaitement que la Hongrie ne se résume pas à Budapest.

Mesdames et Messieurs,

La Hongrie est une république, mais aujourd'hui j'ai l'honneur de me tenir dans l'ombre des rois. Je remercie donc chaleureusement les sportifs qui sont présents parmi nous : grâce à vous, nous pouvons célébrer ensemble cet événement. Mon collègue et ami, le député István Horváth, a évoqué tout le tumulte qui a entouré ce projet. Pourtant, malgré tout, la piscine a vu le jour. Et si un jour l'on me demandait de résumer en un seul mot l'histoire millénaire de la Hongrie, un seul mot ! J'aurais une réponse. Un mot qui décrit aussi parfaitement la situation d'aujourd'hui : « malgré tout. » Voilà, en un mot, l'essence de l'histoire hongroise : malgré tout. Songez seulement au siècle dernier : après avoir perdu la Première, puis la Seconde Guerre mondiale, nos adversaires ont tracé les frontières de la Hongrie de façon à rendre notre survie impossible. Et, dans l'hypothèse où nous survivrions, ils voulaient que nous restions à jamais pauvres et petits. Tel était le destin réservé aux Hongrois, après la Première Guerre mondiale, après la Seconde, et sous le poids du communisme en prime. Et pourtant, chers habitants de Szekszárd : malgré tout ! Nous sommes toujours là, nous serons toujours là. Et je peux vous promettre que, si vous nous laissez gouverner encore, la Hongrie redeviendra un grand pays prospère. Mais si nous sommes réunis aujourd'hui, ce n'est pas seulement pour ces considérations, c'est avant tout pour cette piscine. Et je voudrais vous rappeler que sa décision de construction remonte à neuf ans. Lorsque, dans le cadre du Programme des Villes Modernes, je suis venu ici, dans votre ville, nous avons conclu un accord sur tout ce qui devait y être construit, et la piscine faisait partie de cette liste. Ce programme reposait sur l'idée suivante : ne pas décider depuis Budapest de la manière dont les habitants de province devaient dépenser les soutiens venus de la capitale, mais au contraire encourager, provoquer même les acteurs locaux à dire eux-mêmes de quoi ils avaient besoin. Car personne ne connaît mieux que vous ce dont Szekszárd a réellement besoin. C'est ainsi que cette piscine a trouvé sa place dans la liste des projets que plus tard, nous avons pu la réaliser.

Je dois dire que vous nous avez accordé une très grande confiance. Ceux qui m'ont précédé l'ont évoqué avec courtoisie et allusions ; permettez-moi d'être plus direct. En 2022, lors des élections législatives, vous nous avez donné ici, à Szekszárd, plus de voix que jamais auparavant. Ce fut un immense soutien. Je n'oublie pas non plus l'ancien maire, qui a beaucoup lutté pour que nous arrivions jusqu'ici, même si sa propre situation a compliqué les choses. Malgré tout, vous avez tenu bon à nos côtés, et nous à vos côtés. Et aux élections municipales de 2024, vous nous avez accordé encore plus de suffrages qu'à aucun autre moment. Bien sûr, c'est grâce au candidat à la mairie, mais aussi grâce au travail accompli. Aujourd'hui donc, je me tiens devant vous comme quelqu'un qui a reçu une confiance anticipée en 2022 ; le maire se tient de la même manière parmi vous. Voilà pourquoi la liste que vous avez entendue tout à l'heure de la bouche du député n'est pas encore définitivement arrêtée, mais nous en sommes proches ; et vous êtes en droit d'attendre de nous que nous soyons à la hauteur de cette confiance.

Permettez-moi de vous donner un bref aperçu de ce qui a été réalisé depuis la signature du Programme des Villes Modernes. D'abord, un rappel : en 2010, votre ville comptait 15 000 personnes sans emploi ; plus exactement, 15 000 personnes à la recherche d'un travail. Aujourd'hui, ce chiffre est passé sous la barre des 5 000. Le taux de chômage, ici, est inférieur à 3 %. Cela signifie deux choses : que les habitants veulent travailler, et qu'au cours de ces années, de véritables emplois ont été créés ici. Dans le cadre du programme, 22 milliards de forints d'investissements ont vu le jour à Szekszárd : 8 milliards pour un centre du savoir, 3 milliards pour les infrastructures, 7,5 milliards pour cette piscine, 3,5 milliards pour le parc industriel. Nous avons également soutenu les entrepreneurs locaux. Dans le comitat de Tolna, 37 entreprises ont bénéficié du programme Sándor Demján, à hauteur de 2,5 milliards de forints, et grâce au programme de prêts Baross, ce sont encore 22 milliards de forints qui sont arrivés dans la région. Actuellement, onze programmes de développement sont en cours, pour près de 5 milliards de forints. Et dans le district de Szekszárd, pas seulement dans la ville, mais dans tout le district, ce sont 270 projets d'investissement et de développement qui avancent, avec un soutien de 20 milliards de forints. Voilà ce que nous avons pu réaliser ces derniers temps. C'est encourageant. Encourageant, parce que cela prouve que, malgré la guerre, malgré l'inflation, malgré les sanctions, Szekszárd a du souffle - et le gouvernement aussi a du souffle.

Chers amis de Szekszárd,

En 2026, il y aura des élections. Nous aurons deux voies possibles devant nous. Si mon collègue, le député István Horváth, m'invite à nouveau ici, à Szekszárd, je viendrai, et je vous exposerai clairement les choix qui s'offrent à vous. Ce moment n'est plus si loin. Nous voyons déjà poindre ce qui se dessine sous nos yeux, et comme il ne reste que sept mois avant les élections, je vous demande de bien vouloir réfléchir aux points que je vais partager avec vous. Car, même si chacun aspire à une vie confortable, il arrive parfois que le Bon Dieu décide autrement, et que notre existence se situe précisément à une époque charnière. Et si vous suivez les nouvelles venues d'Europe occidentale, vous pouvez constater qu'une ère vient de s'achever. Cette époque où nous pouvions dire : à l'Ouest de chez nous, tout est meilleur, et qu'il nous suffisait simplement de copier ce qui s'y faisait, cette époque est révolue. Ils sont peut-être encore plus riches que nous, mais nous ne pouvons plus dire que tout y est meilleur qu'ici. La sécurité s'est effritée, les migrants sont entrés par vagues, des sociétés parallèles se forment, les traditions chrétiennes disparaissent, les familles et les enfants ne se sentent plus en sécurité, et dans le même temps, l'économie européenne perd sans cesse du terrain face aux autres économies du monde, qui montent en puissance. Deux voies s'ouvrent devant la Hongrie. Soit nous suivons les autres, soit nous traçons notre propre chemin, le chemin hongrois. Si, dans sept mois, nous décidons d'emprunter leur route, il faudra accepter que la Hongrie perde non seulement sa sécurité et sa paix, mais aussi la possibilité même de vivre des moments comme celui-ci, ici à Szekszárd, et de réaliser les projets que votre député, élu par vous, demande au gouvernement hongrois. Choisir la voie de Bruxelles, cela veut dire : vos impôts, les impôts de chacun, seront augmentés. L'argent collecté sera envoyé à Bruxelles, et de là, transféré en Ukraine. C'est un peu plus compliqué que cela, mais au fond, c'est bien ce qui se passe. Si nous choisissons ce chemin, nous finirons comme eux : au bord de la guerre, avec des migrants frappant à nos portes.

N'oubliez pas : aujourd'hui, cela fait dix ans de la bataille de Röszke, lorsque des migrants ont tenté de pénétrer de force sur le territoire hongrois. Et nous paierons autant d'impôts que les Occidentaux. Je pense que l'économie hongroise, y compris les entrepreneurs et les familles de Szekszárd, ne pourrait pas le supporter. Mais si nous avons le courage de continuer ce que nous avons commencé, alors nous pourrons rester sur la voie d'un gouvernement national. Et alors, comme toujours au cours du dernier siècle, nous atteindrons malgré tout tous nos objectifs. La Hongrie restera une île de paix. La Hongrie n'entrera pas en guerre. La Hongrie n'assumera pas la responsabilité d'un conflit qui n'est pas le sien. La Hongrie n'enverra pas son argent en Ukraine. Et la Hongrie ne cédera ni ses droits, ni sa souveraineté à Bruxelles.

Mesdames et Messieurs,

Assez parlé de politique. Revenons à la piscine ! Selon la légende, lors de la remise de sa médaille, le roi de Grèce a demandé à notre tout premier champion olympique, Alfréd Hajós : « Où avez-vous appris à nager aussi bien ? » « Dans l'eau, Majesté. », a-t-il répondu. Il y a sans doute une part de vérité là-dedans. Et si, dans les années à venir, on demande aux habitants de Szekszárd où ils ont appris à nager, ils répondront sans doute : « Eh bien, à la Sipos ! » En préparant ma venue parmi vous, j'ai pris la peine de me renseigner sur qui était Márton Sipos. Et, comme nous l'avons entendu, c'est bien lui qui, en 1922, détenait le record du monde du 100 mètres brasse ; et il était d'ici, de Szekszárd.

Mesdames et Messieurs,

Monsieur le Maire m'a dit que nous n'inaugurons pas seulement une piscine aujourd'hui, mais que nous offrons un lieu à une communauté. Le sport, en effet, construit du lien. Et ce dont chaque ville, chaque village de Hongrie a le plus besoin aujourd'hui, c'est que les gens se rencontrent, se parlent, s'écoutent, fassent ensemble quelque chose. Ici, à Szekszárd aussi, le sport est une formidable opportunité pour cela.

Mesdames et Messieurs,

Un enfant de cette ville, Mihály Babits, a écrit qu'enfant, il était fier de pouvoir voir, depuis les coteaux viticoles de Szekszárd, jusqu'à Kalocsa. Et il ajoutait qu'il voyait encore plus loin : « De là-haut, je voyais toute la Grande Hongrie d'autrefois, comme une vaste cour ronde autour de ma ferme. » Eh bien, c'est ainsi que je pense à vous, à travers Babits. En effet, c'est bien d'ici que l'on peut voir si loin. Szekszárd est un lieu magnifique. Une ville que chacun aime. Grâce aux vignerons, et grâce à celui que tous respectent : Babits.

Mesdames et Messieurs,

Szekszárd a toujours été une ville privilégiée de la Hongrie. Je vous souhaite qu'elle le demeure. Je souhaite beaucoup de succès à Monsieur le Maire, à l'assemblée municipale élue avec un grand soutien. Je souhaite beaucoup de succès à nos responsables sportifs présents, à János Lázár, pour parvenir à un accord avec le député István Horváth. Et je vous souhaite à vous tous de garder Szekszárd aussi belle et aussi digne de respect qu'elle l'est aujourd'hui. Je vous souhaite, à chacun d'entre vous, en remerciement du soutien déjà accordé, beaucoup de force et une bonne santé ! Je vous souhaite de bons voisins, un compagnon compréhensif, une famille heureuse. Et je vous souhaite un travail dont le fruit, le sens et la valeur soient réels. Que Dieu protège les habitants de Szekszárd !

Allez la Hongrie, allez les Hongrois !

Prime Minister of Hungary published this content on September 16, 2025, and is solely responsible for the information contained herein. Distributed via Public Technologies (PUBT), unedited and unaltered, on September 25, 2025 at 15:38 UTC. If you believe the information included in the content is inaccurate or outdated and requires editing or removal, please contact us at [email protected]