09/23/2025 | News release | Distributed by Public on 09/23/2025 08:48
De gauche à droite: Hélène Bhérer, agente de recherche et de planification au Bureau du secrétaire général, Anne-Marie Laflamme, secrétaire générale de l'Université Laval, et la rectrice Sophie D'Amours lors de son discours le 23 septembre à la salle du Conseil.
- Université Laval, Yan Doublet
La rectrice Sophie D'Amours a ouvert la première séance du Conseil universitaire de l'année 2025-2026 par son traditionnel discours de la rentrée, dans lequel elle évoque un contexte difficile, autant pour la société que pour les universités. «Nous devrons nous serrer les coudes, agir et avoir de l'ambition ensemble», a-t-elle soutenu.
Alors que nous vivons des incertitudes économiques et de grandes turbulences géopolitiques, les universités ont un rôle important à jouer, croit-elle. «Plus que jamais, nous devons proposer notre savoir-faire comme solution aux grands défis du moment. Ces défis sont aussi les nôtres.»
La rectrice estime que l'on ne doit pas fermer les yeux sur le mouvement anti-université qui prend de l'ampleur dans le monde, notamment aux États-Unis. Pour éviter que l'appui dont jouissent les universités au Québec ne s'effrite, elle avance que nous devons «continuer à faire ce que nous faisons de mieux: nous transformer pour maintenir notre pertinence sociale et convaincre tous les jours de la valeur de notre mission».
Par exemple, en demeurant une université très accessible qui offre un ascenseur social aux personnes qui s'investissent, en accompagnant les personnes par différentes formations tout au long de leur vie et en nouant des partenariats qui permettent de soutenir nos collectivités.
À la rentrée, l'équipe de direction a annoncé la création d'un Forum permanent sur l'intelligence artificielle et que l'année 2025-2026 à l'Université Laval sera celle de la littéracie en intelligence artificielle. Dans son discours, Sophie D'Amours appelle la communauté universitaire à faire preuve de leadership sur cette question, car celui-ci sera déterminant pour la suite de l'histoire de l'Université Laval. «Est-ce que nous laisserons cette technologie nous définir ou est-ce que nous définirons avec intelligence et discernement notre propre trajectoire avec l'IA?»
«Je souhaite que ce discours puisse susciter des réflexions. Qu'il soit le début d'une conversation au sein de la communauté universitaire», explique la rectrice en entrevue avec ULaval nouvelles. Elle ajoute que le discours de la rentrée est un exercice important pour elle, car il permet de «positionner de manière franche les défis à venir, tout en mettant en lumière nos forces».
Elle a d'ailleurs commencé son discours en remerciant les membres de la communauté universitaire pour leur engagement et leurs projets innovants, rappelant que Forbes vient de classer l'Université Laval au 1er rang canadien des meilleurs employeurs pour sa culture organisationnelle.
Lire le discours de la rentrée dans son intégralité